top of page

Le projet de restauration du marais de Chautagne en bref


Afin d’enrayer et d’inverser le processus de dégradation de la zone humide de Chautagne, un important projet de « restauration » est aujourd’hui porté par plusieurs partenaires : le Conservatoire d’Espaces Naturels de Savoie (CEN Savoie) et la commune de Chindrieux, l’Office National des Forêts (ONF) et la Communauté d'agglomération Grand Lac (projet auquel s'est associée la Chambre d'agriculture Savoie Mont Blanc).


Pour leur part, le CEN Savoie et la commune de Chindrieux œuvrent pour restaurer 60 hectares de milieux humides ouverts, anciennement cultivés en maïs.


S’appuyant sur un cadre étendu de concertation impliquant les principaux acteurs locaux et institutionnels (représentants des agriculteurs locaux, chasseurs, sylviculteurs, Grand Lac, etc.), le projet prévoit d’associer à la restauration de la zone humide, le développement d’un programme agroenvironnemental et touristique dans la plaine de Chautagne. Il ambitionne en ce sens de répondre aux enjeux du territoire par le maintien voire le renforcement de son attractivité, tout en s’inscrivant dans des enjeux globaux (changement climatique, dégradation des milieux naturels et de la ressource en eau, etc.).


Ce projet présente un caractère exceptionnel puisqu’il combine de multiples enjeux :

  • écologiques, avec la restauration du fonctionnement de la zone humide ;

  • socio-économiques, avec la nécessité d’adapter les pratiques agricoles aux conditions naturelles, de valoriser l’agroenvironnement et de développer le tourisme.

Débuté en 2016, ce projet est soutenu financièrement par l’Union Européenne (via le fonds FEDER) et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée.


Cette année a permis d’engager une première phase opérationnelle avec :

  • la réalisation d’un état des lieux initial de la parcelle, du sol et des espèces qui la composent (pour étudier son évolution sur le long terme et les effets du projet de restauration) ;

  • une première expérimentation de techniques de restauration du couvert végétal de la parcelle.


La prochaine phase, qui s’étalera sur 5 à 6 années, consistera en la réalisation des travaux de restauration hydraulique et du couvert végétal de la parcelle, tout en poursuivant les suivis scientifiques initiés en 2016. Cette étape permettra à terme d’envisager le maintien d’une activité économique agricole locale et durable, ainsi qu’une valorisation pédagogique du site.


Posts Récents
bottom of page